La péninsule de Nicoya : le Costa Rica côté Pacifique
Mon voyage de 5 semaines au Costa Rica continue. Après avoir passé 10 jours sur la côte Caraïbes et une petite semaine dans la région nord (pluvieuse mais épatante), je retrouve le soleil côté Pacifique sur la péninsule de Nicoya ! Ayant décidé de sauter Tamarindo (mais je vous en parle quand même) je me suis directement rendue dans la paisible Sàmara pour ensuite visiter Santa Teresa et terminer par Montezuma.
L’ambiance sur la côte Pacifique est bien différente de la côte Caraïbes. Elle est beaucoup plus touristique mais j’ai vite compris pourquoi. Vous trouverez dans cet article des informations sur la péninsule de Nicoya et ses principaux points d’intérêts ainsi que mes coups de cœur (car il y en a eu!).
Infos pratiques pour un voyage au Costa Rica
Au Costa Rica la monnaie officielle est le colon mais les dollars américains sont aussi acceptés, et certains prix ne sont indiqués qu’en dollars
Début 2024, 1 euro = env. 570 colon (vs. 1 euro = env. 730 colon en novembre 2021)
Prévoyez suffisamment de liquide pour votre séjour dans les petits villages et villes reculées car il n’y a ni généralement ni banques ni ATM sur place (Tortuguero, Montezuma).
Le soleil se couche très tôt au Costa Rica (env. 17h30), mieux vaut donc se lever tôt ! Je pense que 6h est l’heure idéale pour bien profiter de la journée. Il faut également savoir qu’à 6 ou 7heures du matin le soleil tape déjà très très fort !
Comment avoir internet au Costa Rica ?
- 🌍 Carte SIM locale : Au Costa Rica, acheter une carte SIM locale est une solution économique. Les opérateurs locaux proposent des forfaits adaptés aux voyageurs. Pour en acheter une il faut vous rendre en boutique à l’aéroport ou en agence, choisir votre forfait (nombre de jours, data), et vérifier la compatibilité de votre mobile .
- 📲 eSIM : Une solution ultra-pratique pour éviter de chercher une boutique en arrivant ! J’utilise depuis peu Holafly, qui propose des eSIM prêtes à l’emploi et activables en quelques clics pour le Costa Rica. Il vous suffit de prendre une eSIM pour le Costa Rica avec Holafly, et elle est immédiatement disponible sur votre téléphone !
La Pura Vida c’est quoi ?
C’est l’expression la plus courante du pays! Ça peut vouloir dire bonjour, ça va, merci, de rien, au revoir, profite-bien … C’est vraiment utilisé à tout va ici et ca montre l’état d’esprit du pays et des habitants ☀️
De quoi parle-t-on avec la péninsule de Nicoya ?
Cette péninsule de 130km de long commence au sud de Liberia et se termine au Sud à Santa Teresa et Montezuma. Elle se partage entre les Provinces du Guanacaste au nord et de Puntarenas au sud. Le Guanacaste et la péninsule de Nicoya ne concentrent à peine plus de 10% de la population du Costa Rica et leur développement est essentiellement dû au tourisme.
Le climat au nord est étonnement sec (et chaud), mais l’humidité augmente au fur et à mesure où l’on descend le long de la péninsule de Nicoya.
Au sud, les villages sont difficilement accessibles (4×4 obligatoire si vous louez un véhicule) et les routes/ chemins sont en très mauvais état. Mais cela a l’avantage de préserver ces destinations de l’urbanisation et du tourisme de masse.
Step 0 – Tamarindo
J’avais initialement prévu de commencer mon séjour sur la côte Pacifique par Tamarindo. Finalement j’ai changé d’avis pour me rendre directement à Sàmara, plus au sud.
Vous avez surement entendu parler de Tamarindo si vous envisagez de vous rendre dans la péninsule de Nicoya. Tamarindo est en effet la plus grande station balnéaire de la côte Pacifique. On y vient principalement pour le surf et la fête. Si aucun de ces deux points ne vous intéresse, la question est vite réglée pour vous : ça ne vaut vraiment pas la peine de s’y arrêter.
Tamarindo ou Tama Gringo ? C’est le petit surnom donné par les Ticos (locaux) à Tamarindo tant elle est plébiscitée par les américains ! Et devinez-quoi ? Elle a grandement perdu en authenticité. C’est ce qui a fait que je ne m’y suis pas arrêtée, Tamarindo est une ville très touristique, envahie par les américains. Néanmoins elle a quand même ses avantages, de nombreux commerces et restaurants, une belle plage, de très belles vagues.
Si vous hésitez beaucoup je vous conseille de n’y aller que si vous voulez voir beaucoup de monde et faire la fête. Pour le surf on trouve beaucoup d’autres spots très sympa sur la péninsule de Nicoya !
Step 1 – Sàmara, et la magie opera
Je me suis rendue à Sàmara directement après mon séjour à Monteverde. Après quelques jours au frais j’avais hâte de retrouver le soleil et découvrir les plages du pacifique ! Sàmara est parfaite pour ça.
Comment se rendre à Sàmara ?
En bus public : depuis Monteverde c’est compliqué, et long (entre 11h et 14h selon les échos que j’ai eu), mais c’est faisable si vous vous motivez. Il faut partir à 4h30 du matin pour attraper le premier bus. Je n’ai pas le détail exact car je n’ai pas choisi cette option mais globalement l’idée est de d’abord rejoindre Nicoya (2 bus à prendre je crois) puis rejoindre Sàmara dans un second temps. Demandez des renseignements auprès de vos hostels/ hôtels et dans les stations de bus directement. Depuis San José c’est globalement plus simple car ici « tous les chemins mènent à San José », en terme de centralisation c’est bien pire que Paris !
En shuttle : forcément les shuttles vous proposeront toujours des trajets plus courts que les bus publics et sont, il faut l’avouer, très pratiques ! Néanmoins il faut toujours débourser une certaine somme. Le shuttle pour Sàmara ou Tamarindo coute 50$ depuis Monteverde (vous pouvez essayer de faire baisser le prix si vous êtes nombreux, nous l’avons eu pour 35$ en réservant à 6). Le trajet dure environ 4h.
En voiture : j’ai envie de vous dire de suivre votre GPS 😉 Mais l’état des routes n’est pas terrible dans la péninsule de Nicoya, un 4×4 est recommandé.
Que faire à Sàmara ?
Je me suis directement sentie en vacances en arrivant à Sàmara ! Pour la première fois depuis mon arrivée au Costa Rica j’ai senti que le chill s’imposait à moi ! C’est une petite ville assez préservée, avec des commerces et une longue plage en forme de croissant. Un petit paradis où le tourisme de masse n’est pas encore arrivé. Je vous recommande d’y rester au moins 3 jours pour recharger vos batteries et profiter du moment.
Chiller
Je ne peux pas commencer par un autre point que celui-ci. La ville entière de Sàmatra vous y invite. Dans les petits cafés bobos, le long de sa longue plage. Ici la vie est douce et paisible, c’est un bonheur d’en profiter.
S’initier au surf et louer une planche (parfait pour les débutants)
Sàmara est vraiment l’endroit parfait pour les débutants. Les vagues sont régulières et bien dessinées, les surf school s’alignent sous les palmiers pour proposer cours et locations de planches.
J’ai passé une matinée à glisser sur l’eau et c’était très agréable ! J’aurais dû y rester plus longtemps car je n’ai pas trouvé meilleur environnement par la suite !
Cours collectifs env. 40-50$/ personne, cours individuels 50-60$/personne.
Location de planche env. 15$/ demie-journée.
Admirer le coucher de soleil sur la plage
Voici l’une des merveilles dont on m’avait parlé sur la côte Pacifique : ses couchers de soleil. Mamamia ça envoie du rêve !
Si vous allez sur la droite de la Playa Sàmara (vers la Playa Carillo) vous pouvez avoir le soleil de face. Sinon il sera caché par la colline, mais ça reste incroyable. Avec la marée basse, le sable reflète les teintes rosées et étincelantes du soleil. Un bonheur à répéter jour après jour.
Longer la Playa Samàra jusqu’à la Playa Carillo
Voici une idée de balade à faire sur une demie-journée. Il faut au moins 45 minutes pour longer la belle Playa Sàmara, les pieds dans l’eau. Au bout vous allez peut-être croiser les pêcheurs, hommes et oiseaux, et leurs prises spectaculaires. Il faut ensuite remonter sur la route pendant une dizaine de minutes avant d’arriver à la superbe Playa Carillo, bien moins touristique que sa voisine.
Restez vigilants sur la plage, vous croiserez de nombreux chiens et s’ils se sentent bien à l’aise avec vous ils risquent fort d’uriner sur vos affaires… Croyez-moi avec ça.
Faire un peu de shopping et ramener des souvenirs du Costa Rica
Le village de Sàmara comprend de jolies petites boutiques, artisanales ou non (les vêtements sont souvent de qualité médiocre). Ca peut être le moment de ramener quelques souvenirs et de vous faire plaisir. Bijoux, objets en bois, café, tenues de plage et autres curiosités.
Step 2 – Santa Teresa, le repère des surfeurs
Après deux jours (trop courts) à Sàmara, je me suis rendue à Santa Teresa. Quand on regarde une carte il semble que ces deux villes de bord de mer sont assez rapprochées, néanmoins il ne faut pas oublier qu’on est au Costa Rica, et la route est donc très longue pour arriver jusqu’ici ! On doit en effet repasser par le centre de la péninsule (Nicoya) et faire un trajet qui n’est pas du tout optimisé. Mais les routes sont généralement en mauvais état et les axes ne sont pas encore développés le long de la côte.
Néanmoins Santa Teresa est une destination très touristique, on y vient principalement pour le surf et le yoga. J’ai croisé plusieurs voyageurs qui avaient eu des coups de coeur et me l’ont chaudement recommandée. Je vous avoue que je n’ai pas eu de coup de coeur et que je me demande toujours ce qu’ils lui ont trouvé. En bref j’ai passé 3 nuits à Santa Teresa (j’ai raccourci mon séjour d’une nuit pour filer plus rapidement vers Montezuma).
Se rendre à Santa Teresa
En bus public : il faut se rendre à Nicoya, puis Còbano pour enfin prendre un dernier bus pour Santa Teresa. Depuis Sàmara le trajet était estimé à plus de 8h.
En shuttle : voici une activité bien lucrative au Costa Rica, car c’est tellement plus simple ! Le shuttle part de Tamarindo, vient vous chercher directement à votre hôtel à Sàmara puis vous amène jusqu’à Montezuma ou Santa Teresa. Le trajet m’a pris 4h et nous avons tout de même changé 2 fois de bus (à Nicoya puis à Cobano). Le revers de la médaille : le prix, cette course vous coûtera 50$. Ça commence à faire mal …
En voiture : comme pour le bus, passage à Nicoya puis Còbano. A partir de là l’état des routes se dégrade, 4×4 obligatoire
Ce qu’on trouve à Santa Teresa
Des plages, du surf et des surfeurs
Un peu, beaucoup, à la folie, partout partout ! C’est la principale raison pour laquelle les gens se rendent à Santa Teresa !
Il y a trois plages principales, chacune adaptée à un niveau différent :
- Playa Carmen : débutants & intermédiaires
- Playa Hermosa : debutants
- Playa Santa Teresa : confirmés, notamment le spot La Lora; celui de Tubular plus au nord pour les pros
Il ne faut pas manquer les couchers de soleil sur la côte Pacifique et la péninsule de Nicoya, ils sont toujours de qualité !
J’ai changé 3 fois d’auberge de jeunesse lors de mes 3 jours sur place, il est très difficile de trouver des hébergements en haute saison donc réservez bien en avance ! Dans chaque auberge le même style de surfeur : mat de peau, cheveux longs, la planche sous le bras ! Certains restent une semaine voir plus pour se perfectionner et profiter des vagues.
Partout vous trouverez des loueurs de planches (à partir de 7$\ 6h) et des cours individuels ou collectifs (50-70$). Je vous recommande Nalu Surf School par qui je suis passée pour louer ma planche, ils ont plein de choix et sont très sympa.
J’ai tout de même préféré surfer à Sàmara que je trouve plus agréable et plus adaptée aux débutants ! À Santa Teresa les loueurs ne sont pas directement sur la plage et il faut porter sa planche plus longtemps. De plus, au moment où j’y suis allée, les vagues n’étaient pas régulières et plus difficiles à appréhender.
Une route poussiéreuse sur laquelle on circule en quad
C’est peut-être pas le bon titre pour vendre la ville, mais cette route est vraiment au centre de Santa Teresa. C’est une route de terre (et de cailloux), très poussiéreuse et très fréquentée : 4×4, quads et camions. Tous les commerces s’y trouvent d’un côté ou de l’autre.
Je ne vous cache pas que je n’ai pas eu le coup de coeur pour Santa Teresa, et cette route n’y est pas pour rien ! On est sans cesse dans le bruit et la poussière. Mais ce n’est pas l’objet de ce paragraphe, passons.
Parlons quad plutôt ! Ici tout le monde circule avec, j’ai donc décidé d’en louer un une journée pour explorer un peu les environs de Santa Teresa. Et j’ai encore mieux compris pourquoi les gens circulaient avec quand j’ai vraiment vu l’état des routes ! Mais c’était amusant et ça m’a permis d’aller voir les plages un peu éloignées du centre (Playa Hermosa) et de découvrir le joli village voisin de Mal Pais.
Où en louer ? De nombreux loueurs se trouvent le long de la route principale, les hostels et hôtels peuvent également en proposer à la location. De quoi à a-ton besoin ? Permis B et passeport. Demandez un casque si on ne vous en donne pas un d'office !! Ces engins sont super dangereux. Prix : environ 50-60$ pour 8 heures. 70$ pour 24h. Ajouter à ça le prix de l'essence (env. 1000 colons / litre - equ. 1,4€)
Des cours de yoga
Proposés directement par les hostels / hôtels ou en cours collectifs. Le mieux est de vous renseigner directement auprès de votre hébergement.
J’ai également rencontré des voyageuses qui étaient sur place pendant plusieurs semaines pour passer un certificat pour enseigner le yoga. Amis yogi, vous êtes prévenus.
Une boulangerie bobo, où tout le monde traine
Facile, son nom c’est The Bakery. Vous ne pouvez pas la manquer, c’est le rendez-vous de tous les voyageurs ici. Grand choix de pâtisseries, cafés et gâteaux (c’est devenu une passion pour moi depuis que je suis arrivée au Costa Rica), jolie terrasse. On est dans le bobo ici. Dommage que la route soit si bruyante …
Découvrir le joli village voisin de Mal Pais
Plus calme, plus authentique et un peu plus chic, le village de Mal Pais se trouve à quelques kilomètres au sud de Santa Teresa. Je m’y suis rendue en quad, sinon vous aurez besoin d’un 4×4 ou d’un taxi.
De jolies plages sont à découvrir à Mal Pais (on y trouve aussi des piscines naturelles !) :
- Playa Cuevas : plage secrète et sauvage. On y accède par un chemin de terre qui fini par quelques mètres à travers la jungle. On découvre alors une jolie plage abritée. Attention il y a du courant
- Playa Mal Pais : un petit croissant de plage à côté des cases des pêcheurs
- Playa Mar Azul : passer par le camping pour accéder à la plage et aux piscines naturelles accessibles à marée basse sur les rochers !
Step 3 – Montezuma
Après 3 jours passés à Santa Teresa, je file à toute hâte vers Montezuma, située à quelques kilomètres seulement à vol d’oiseau. On m’a parlé de Montezuma comme une ville calme, belle et paisible. J’espérais y retrouver ce que j’avais ressenti à Sàmara… Et ce fut le cas !
Initialement prévu pour 2 nuits, j’ai allongé mon séjour pour y passer 4 jours. Et enfin me poser un peu dans ce road-trip de 5 semaines au Costa Rica.
Ce que j’ai adoré à Montezuma
L’une des choses que je préfère quand j’arrive quelque part, c’est de pouvoir tout faire à pied. C’est le cas dans le village de poche de Montezuma. Le petit centre accueille une plage, quelques commerces et un supermarché.
Un petit air de village
Le soir la petite place est animée avec des musiciens qui jouent et quelques ticos et touristes qui boivent des bières en rythme. Plusieurs bars proposent aussi des soirées avec concert live, c’est le cas du café Organico.
Bon par contre ici pas d’ATM pour retirer de l’argent, prévoyez en conséquence avant votre arrivée! Le supermarché est également plus cher qu’à Santa Teresa ou ailleurs. Si vous en avez la possibilité, faites vos réserves avant de venir.
De jolies plages et des balades
La première plage que vous trouverez est la Playa Montezuma, on s’y baigne facilement car les vagues ne sont pas très hautes, mais c’est aussi la plus fréquentée.
A la sortie du village se trouve un enchainement de plages, dont Playa Grande, une immense plage de sable noir, déserte le matin. Un sacré sentiment de s’y retrouver toute seule.
🥾 Vous pouvez faire une balade à pied le long des 7 plages qui se succèdent avant d’arriver à la cascade de Cocalito qui donne sur la mer. Il faut 2 heures pour faire l’aller, pareil au retour mais possibilité de prendre un taxi.
🥾 De l’autre côté il est également possible de marcher jusqu’à Cabuya. De ce côté on rencontre plutôt de belles criques rocailleuses et de nombreux oiseaux de mer. Vous croiserez aussi surement quelques singes, accrochés aux fils électriques ou sautant de branche en branche, et quelques iguanes sur votre passage.
Au niveau de l’hôtel Luminosa ne manquez pas la piscine naturelle à marée basse. Vous la trouverez en contrebas dans les rochers.
Une cascade incroyable : Catarata Rio Montezuma
Beaucoup plus accessible que la Cascade de Cocalito, la Catarata Rio Montezuma m’a énormément plu ! Son entrée se situe à 5 minutes à pied du centre du village, un parking vous permet de garer votre véhicule (1000 CRC).
Prévoyez de bonnes chaussures car le sentier est un peu chaotique, ça grimpe, il faut traverser la rivière, pour accéder à la dernière cascade c’est carrément de l’escalade ! (mais j’adore ça)
La cascade principale avec un grand bassin se trouve à 15-20 mns de marche. On s’y baigne avec plaisir, il y a une corde depuis laquelle on peut sauter (j’adore aussi ça) et la cascade est très belle.
Pour accéder au dernier bassin et dernière cascade il faut escalader la paroi à l’aide de cordes (mais tout à fait faisable). Mais sachez que si vous ne vous sentez pas de faire le sentier il est possible d’emprunter le sentier privé du lodge voisin, le droit de passage est de 1000CRC.
En général on arrive par le sentier principal et on repart du sentier privé. Toujours un peu de fatigue après avoir barboté dans l’eau non ?
Des baby turtles !!
Je les ai loupées à Tortuguero, mais j’ai eu mon moment magique ici !
Sur la plage de Montezuma, à la sortie du village, l’association ASVO s’occupe d’une nurserie de tortues. Tous les soirs à 16h, les baby tortues étant sorties de leur oeuf dans la journée, sont mises en liberté sur la plage pour qu’elles rejoignent la mer. C’est un moment absolument magique.
C’est difficile les premiers moments d’une baby tortue tout de même …
Etape 1 : Réussir à sortir de sa coquille, dans le trou dans le sable
Etape 2 : Remonter à la surface, parfois sur plusieurs mètres car le trou est très profond
Etape 3 : Tenter de rejoindre la mer en traversant des mètres et des mètres sur la plage SANS se faire manger par les oiseaux et autres prédateurs ET en se faisant régulièrement ramener au départ par une vague puissante
Une fois la mer atteinte (après tant et tant d’efforts), l’idée est d’essayer de ne pas se faire manger tout de suite !
Les bénévoles font des tournées quotidiennes pour repérer les mamans tortues sur la plage et récupérer leurs oeufs. Les oeufs sont ensuite placés dans la nurserie, dans des trous de plusieurs mètres creusés dans le sable, comme ils l’étaient sur la plage. Les bébés tortues sortent naturellement de leurs oeufs, remontent le trou quand elles sont prêtent à rejoindre la mer.
Les bénévoles laissent 45 jours + 10 aux tortues pour sortir naturellement. Passé ce délais, les trous sont vérifiés et les dernières tortues (pas assez fortes pour sortir par elles-mêmes) libérées à leur tour. Les oeufs n’ayant pas éclos sont analysés.
Pourquoi récupérer les oeufs et ne pas les laisser sur la plage ? A cause des nombreux prédateurs qui menacent les tortues : les ratons-laveurs, les oiseaux, les chiens, mais surtout les humains ! Les tortues sont une espèce très menacée et leur protection est essentielles. On estime le taux de survie d'un bébé tortue compris entre 1/100 et 1/1000 ! Et s'ils arrivent tant bien que mal à atteindre l'âge adulte, beaucoup meurent étouffés en confondant les sacs plastiques avec les méduses qui constituent leur alimentation.
Mon hostel, hissé sur son rocher, aux airs de bout du monde
Je ne vous ai pas trop partagé mes hébergements au Costa Rica pour le moment mais je pense que celui-ci vaut le coup !
Pour les petits budgets, j’ai logé en dortoir (mais il y a aussi une chambre privée) au Luminosa Hostel. les chambres sont spartiates, mais globalement comme souvent en auberge de jeunesse, mais le lieu est incroyable. L’hôtel est hissé sur un rocher, la vue sur la mer est incroyable, de nombreux hamacs habillent le jardin, sur la droite une plage privée, sur la gauche des piscines naturelles. Un vrai petit paradis !
Le seul défaut qu’on peut lui trouver est la distance du centre ville, mais 10 minutes à pied ça se fait largement ! (Le wifi est pas top non plus).
Je vous le recommande donc !
J’ai adoré ces quelques jours sur la péninsule de Nicoya, avec notamment des coups de coeur pour Sàmara et Montezuma ! Ca fait déjà plus d’un mois que je suis au Costa Rica. Après la côte Caraïbes, le nord du pays, mon voyage continue plus au sud de la côte Pacifique, direction Manuel Antonio, Dominical et Uvita.
6 Comments
Faona Pezat
22 novembre 2022 at 17:59
Bonjour 🙂
J’aurais aimé savoir comment il fallait faire pour voir les tortues du coup ?
Y aller avant ? Y en a t’il tout le temps ?
Merci du renseignement 🙂
May
23 novembre 2022 at 13:00
Bonjour,
Comme je l’ai écrit, quand j’y suis allée il y avait des relâchements de tortue tous les jours à 16h par une association. Après il faut y aller durant la saison d’éclosion 🙂
Je vous conseille de demander aux locaux en arrivant sur place (dans votre hôtel par exemple).
MARTIN
6 octobre 2024 at 15:26
Bonjour y a t’ il des spots de snorkeling dans cette zone svp ?
May
9 octobre 2024 at 10:13
Hello ! Personnellement nous n’en avons pas vu, c’est surtout réputé pour le surf. Mais je ne sais pas dire car ce n’est pas quelque chose que j’ai cherché.
JC
17 octobre 2024 at 12:38
Hello May, Je suis déjà allé au Costa Rica avec mon épouse en 2015 et je dois y retourner en 2025 avec des amis pour leur faire découvrir ce pays que j’ai adoré. Par contre (ce qui n’était pas le cas en 2015) je me suis mis depuis 3ans au drone (mini 2 puis 4 pro) et j’ai vu que tu avais fait de nombreuses images de drone.
J’ai donc quelques petites questions à ce propos. Quel drone as-tu utilisé et surtout as-tu fait une demande à la DGAC costaricaine pour le faire voler. Y a t-il des problèmes pour le drone à l’arrivée à San José et lorsque tu l’utilise sur différents spots.
Merci pour ton retour.
JC
May
17 octobre 2024 at 17:04
Hello JC !
C’est trop cool que tu partes avec ton drone 😍 ! J’utilisais le DJI Mini 1 lors de mes premiers vols, et maintenant je suis aussi passée au 4 Pro, donc je comprends ton excitement !
Honnêtement, à l’époque où je suis allée au Costa Rica, je n’avais pas entendu parler des autorisations à demander pour voler. Je n’ai eu aucun problème ni à l’aéroport de San José, ni sur les différents spots où je l’ai fait voler (majoritairement sur des plages desertes), mais je te conseille quand même de bien te renseigner avant de partir, au cas où les réglementations aient changé.
Bon voyage et profites-en à fond !
May ✨